L’abbaye Sainte-Marie-de-la-Pierre-qui-Vire est située dans le nord du Morvan. C’est une abbaye bénédictine fondée en 1850 par le révérend père Jean-Baptiste Muard.
Elle est établie dans un site sauvage et boisé, sur une rive du Trinquelin, petit torrent qui court entre des rochers granitiques.
Le nom du lieu-dit, « la Pierre-qui-Vire », provient d’une caractéristique naturelle, à savoir une roche qui, posée sur une autre, pouvait être mise en mouvement par une simple pression humaine. Aujourd’hui scellée la roche est surmontée d’une statue de la Vierge Marie.
Les moines qui occupent le monastère accueillent au sein de leur hôtellerie les retraitants en quête de ressourcement spirituel et de recueillement.
Pour les personnes souhaitant simplement visiter le site, seuls l’église, l’exposition sur la vie monastique, et le magasin proposant fromages, poteries et objets religieux, sont accessibles.



La communauté est par ailleurs très impliquée dans les énergies renouvelables : l’abbaye de la Pierre-qui-Vire dispose depuis les années 1960 de sa propre usine hydroélectrique et bénéficie d’une chaufferie centrale à plaquettes de bois qui chauffe l’ensemble des bâtiments.
La ferme de la Pierre-qui-Vire est située à 800 mètres de l’abbaye, les moines y produisent des fromages bio au lait de vache et de chèvre.
Bonsoir Jean-Pierre, je connais cette abbaye, j’y ai fait une retraite de 3 jours il y a quelques années, ce fut des moments intenses, nous étions pendant le carême, et quand nous avons assisté à l’office de la nuit, de voir ces moines arriver avec leur capuchon , dans le plus grand silence, oui, certes un grand moment, je saurais pas expliquer mon sentiment , mais j’ai eu une terrible angoisse et eu envie de hurler pour briser ce silence, curieuse réaction. Bonne soirée Bisous MTH
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Effectivement Marie curieuse réaction, le silence est parfois pesant..
Le silence nous prépare à une nouvelle rencontre avec Dieu. Dans le silence, la parole de Dieu peut atteindre les recoins cachés de nos cœurs. Dans le silence, elle se révèle « plus incisive qu’aucun glaive à deux tranchants, elle pénètre jusqu’au point de division de l’âme et de l’esprit » (Hébreux 4,12)
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